Vous anticipez vos cadeaux de fin d’année

OUVERTURE DES COMMANDES 🎅🎁🎄

Vous désirez passer une commande pour offrir un couteau en cadeau de Noël?

C’est le moment d’en profiter pour faire plaisir à vos proches.

J’ouvre le carnet de commandes jusqu’au 30 novembre. Date limite de production pour pouvoir réaliser les derniers envois début décembre.

Les places pour les commandes sont limitées. Foncer ! Premier arrivé, premier servi. 😉

Fonctionnement des commandes :

Vous me contactez , vous choisissez un modèle. Je vous réalise un devis et si c’est OK je lance la commande. Ensuite le paiement intégral vous sera demandé pour réserver votre place.

AUCUNE EXCEPTION NE SERA FAITE.

Évidemment il est toujours possible de venir à l’atelier voir mes créations (sur rendez-vous)

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Présentation du projet Avant / Après de cette vieille cisaille , poinçonneuse Vernet.

Une petite présentation s’impose 😁

Datant de la première moitié du 20e siècle, la cisaille à balancier a été fabriquée par la société Poinçonneuses-Cisailles Vernet, fondée par A. Vernet à Dijon (Côte-d’Or) en 1882 et spécialisée dans les machines utilisées pour le travail de la tôle. Comptant 200 salariés en 1911, cette entreprise en avait 137 en 2016.

Poinçonneuses-Cisailles Vernet 1912 est une entreprise française spécialisée dans la fabrication de machines outils pour les métiers de la coutellerie, de la ferronnerie et de la serrurerie. Elle est connue pour ses produits de haute qualité, fiables et durables, qui sont utilisés par les professionnels dans le monde entier.

Ayant traversé la seconde guerre mondiale ces outils sont encore utilisés de nos jours.

Pour mon modèle on est sur la n°1 de 15 kg de masse tombante.

Pour la restauration :

La première chose marquante est la simplicité de montage de la machine , les anciens étaient vraiment dans une optique différente pour entretenir et réparer les outils comparé à aujourd’hui. Un vrai régal pour le coup. 😄

J’ai donc effectué un changement complet du réseau électrique, et mise à la terre (et oui pas courant à l’époque). 🫣 Une révision complète des contacteurs ,vérification du moteur et installation d’un variateur de fréquence pour le passage au 220v.

J’ai également utilisé une bonne dose d’huile de coude pour décaper la machine, et remettre de l’antirouille d’hammerite. Vidangé la boîte et graissage des parties mécaniques.

Une nouvelle courroie installée pour l’occasion, et réglage de la machine. Notre vieille mamie a été assez capricieuse.(Merci à ATMC 81 pour le coup de main 🤚)

Manque plus qu’à sceller la bête et le tour sera joué.

Un grand merci à tous ceux qui m’ont aidé dans le projet .Une nouvelle aventure qui commence, un plaisir à restaurer, manque plus qu’à ce remettre au fourneau.🔥🔥

Crédit Historique : Lefoyerardent

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Les cuirs et leur entretien.

Quel intérêt d’entretenir et nourrir un cuir ?

  1. Prolonger durablement sa durée de vie
  2. Lui garder un aspect neuf et coloré
  3. Lui maintenir ses caractéristiques principales : souplesse, imperméabilisation, brillance,…

Le cuir tanné végétal :

Vous avez acheté un étui pour votre couteau dans ma boutique, il est donc en cuir tanné végétal et certainement teint. Pour garder sa souplesse, je vous conseille de ne pas le laisser en plein soleil, il risque de se craqueler à la longue. Le cuir n’aime pas non plus l’humidité, risque de moisissures.

Oui, mais voilà vous n’allez pas non plus le garder sous cloche.

Lorsque vous manipulez votre étui ou autre objet de maroquinerie, la graisse de vos mains interagit avec le cuir.
Pour certains cuirs, cela se manifeste par de la « crasse » qui s’accumule à la surface du cuir. Mais ce cuir tannage végétal absorbe plus facilement les éléments. S’il pleut rarement sur votre cuir, et que les rayons du soleil le traverse plus ou moins régulièrement, il peut se passer un phénomène d’auto-gestion.
Votre cuir reste alimenté, protégé, enrichi par son environnement. Il développe une patine rapidement et ne semble jamais se dessécher.

Cela se constate par un assombrissement cuivré du cuir, ainsi qu’une surface bien lisse et douce au toucher.
Dans l’absolu, il n’y a alors pas de raison d’entretenir votre cuir.

Si au contraire, il est sec et rêche alors il à besoin de soin. Entretenir son cuir tannage végétal c’est facile, relativement rapide, il vous faudra une petite brosse pour appliquer la cire de préférence en poils de cheval, à défaut une brosse à dent souple. Un chiffon doux permet de préparer le cuir avant application de la cire.

  1. Frottez la zone à entretenir avec le chiffon de manière à retirer toutes les impuretés.
  2. Prenez un peu de cire avec la brosse, commencez par une petite quantité si vous n’avez pas l’habitude, et appliquez sur une petite partie du cuir.
  3. Passez la brosse sur le cuir en faisant des mouvements circulaires. Continuer l’application jusqu’à ce que la cire pénètre et ne soit plus luisante à la surface. Si malgré vos efforts, une partie reste présente en surface, c’est que votre cuir dispose d’une pellicule de protection suffisante.
  4. Continuez de traiter ainsi toute la surface de votre accessoire.
  5. Passez un chiffon doux pour faire pénétrer la cire une dernière fois, tout en essuyant le surplus resté en surface.
  6. Laissez séchez à l’air libre, vide, dans un lieu non humide. Accordez-lui 48h si possible, avant de l’utiliser à nouveau.

Le cuir tanné minéral :

Certains de mes produits dans la gamme maroquinerie sont fait en cuir tanné minéral (chrome, sel de fer …)

Il existe dans le commerce des produits spécialisés, dont la liste est non exhaustive.

  • Le savon glycériné sert uniquement à nettoyer les cuirs. Si vous voulez le nourrir ensuite, utilisez graisse ou huile selon le produit en cuir.
  • En principe, méfiance sur les produits “tout en un », les produits miracles qui sont censés nettoyer et nourrir en même temps. Le résultat est souvent bien décevant avec une efficacité très faible. Préférez très largement deux produits différents, dédiés à chaque étape : un savon pour nettoyer, une graisse, crème ou huile pour nourrir.
  • Attention aux produits à fortes odeurs : il y a certainement de fortes concentrations d’essence et de solvants = cuir craquelé et desséché.

Quant aux laits pour bébés ou autres démaquillants, ils contiennent beaucoup d’eau et ne sont donc pas suffisamment nourrissants pour le cuir, mais si vous n’avez rien de mieux sous la main, vous êtes exceptionnellement autorisés à y avoir recours pour un nettoyage occasionnel. De même l’huile d’olive ou d’amande douce peuvent remplacer une crème nourrissante. Mais évité le plus possible ces solutions.

À l’aide d’un chiffon doux (par exemple en peau de chamois), essuyez en surface pour éliminer un maximum d’incrustations et de poussières.

Diluez et mélangez un peu de savon avec un peu d’eau chaude (non bouillante) puis appliquez l’eau savonneuse doucement avec un chiffon doux ou une éponge douce sur le cuir . Évitez de frotter trop fortement le cuir. Cette étape permet d’éliminer les tâches.

Une fois nettoyé, rincez votre chiffon à l’eau claire et enlever le surplus de savon. Enfin, séchez  à l’aide d’un chiffon sec.

Appliquez par petites touches une cire en crème nourrissante en étalant bien sur toutes les zones pour faire pénétrer la cire dans le cuir : sur les parties lisses, faites des mouvements circulaires et sur les parties plissées, appliquez bien la cire dans le sens des plis du cuir, insistez bien sur les éraflures et rayures plus sensibles.

Vous pouvez choisir une crème soit incolore pour simplement nourrir le cuir ou colorée pour gommer les imperfections et les rayures et redonner de l’éclat à la couleur de votre étui. Pour une cire incolore, prenez soin de l’appliquer par petites touches et de bien faire pénétrer la cire pour éviter toutes traces blanches.
Cette étape permet de protéger votre cuir contre le dessèchement ainsi que nourrir et imperméabiliser.

Pour finir, laissez reposer environ 5-10 minutes pour que le cuir absorbe la cire puis enlevez le surplus de crème avec le chiffon doux.

Voilà, avec ces quelques conseils vous devriez prolonger la durée de vie de votre article en cuir.

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Législation armes blanches

La législation, définie les couteaux en catégorie D, et sont considérés comme armes blanches.

La fabrication, la vente, le port sont libres.Cependant, certains couteaux, sont soumis à des règles strictes. Tel que, les poignards, les couteaux-poignards, les cannes épées, les épées, les matraques, les projecteurs hypodermiques etc…

La vente est possible, à tous mineurs de plus de 16 ans, accompagné d’un tuteur légal, tel que, le père, la mère, le frère ou la sœur majeur, etc… et à toutes personnes de plus de 18 ans.

Pour le couteau de poche, la législation reste floue.

Il est considéré, que tout couteau avec un système de blocage de lame, permettant à celle-ci d’être totalement bloqué, type, virole sur le couteau Opinel, couteau à ouverture et fermeture une main dit liner-lock, couteau à pompe, type, couteau Buck, etc… sont interdit de port et de transport, parce qu’ils peuvent servir d’armes. Il est considéré, que tout couteau devant être refermé à deux mains, et ne comportant pas de système de blocage de lame, qui permet à celle-ci d’être totalement bloquer, est autorisé.

Si vous avez un couteau en poche, et que vous vous en servez, normalement, vous ne devriez pas avoir de souci !

Toutefois, il est préférable de ne pas avoir un couteau sur soit, lorsque l’on se rend à un concert, à l’aéroport, etc

Quels sont les armes de catégorie D ?

  • Objets pouvant constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique. Par exemple, arme non à feu camouflée, poignard, couteau-poignard, matraque, projecteur hypodermique et autres armes listées par le ministre de l’intérieur
  • Certaines bombes aérosols incapacitantes ou lacrymogènes d’une capacité de 100 ml maximum
  • Certaines armes à impulsion électrique de contact. Par exemple, une matraque électrique ou un poing électrique mais pas un pistolet Taser.
  • Armes historiques et de collection dont le modèle date d’avant janvier 1900 sauf celles classées dans une autre catégorie à cause de leur dangerosité
  • Reproductions d’arme dont le modèle date d’avant janvier 1900 tirant uniquement des munitions sans étui métallique sauf celles dont la technique de fabrication améliore l’arme
  • Armes historiques et de collection dont le modèle date d’après janvier 1900, listées par les ministres de l’intérieur et de la défense
  • Armes et lanceurs dont le projectile est propulsé de manière non pyrotechnique avec une énergie à la bouche comprise entre 2 et 20 joules, et les munitions de ces armes. Par exemple, lanceur de paint-ball, carabine à air comprimé.
  • Armes conçues exclusivement pour le tir de munitions à blanc, à gaz ou de signalisation, non convertibles pour d’autres projectiles, et les munitions de ces armes
  • Munitions et éléments de munition à poudre noire utilisables dans les armes historiques et de collection
  • Matériels de guerre dont le modèle date d’avant janvier 1946, neutralisés selon un procédé technique défini par le ministre de la défense
  • Matériels de guerre dont le modèle date d’après janvier 1946, neutralisés selon un procédé technique défini par le ministre de la défense, et listés par ce ministère

Port et transport ?

Pour transporter (par exemple dans votre voiture) ou porter sur vous une arme de catégorie D, vous devez avoir un motif légitime.

En cas de contrôle de sécurité (vérification d’un sac, d’un véhicule….), vous devez être en mesure de fournir une raison valable. Le motif légitime s’apprécie au regard des lieux, des circonstances et du contexte.

Pour déterminer si vous avez une raison valable de porter ou transporter une arme, les forces de l’ordre, ou le juge en cas de litige, tiennent compte de ces critères pour apprécier les faits. L’appréciation des faits se fait au cas par cas.

Ainsi, prétendre que l’arme servirait à mieux affronter une altercation ou un danger ne constitue pas un motif légitime en soi. Cela dépend des lieux, des circonstances et du contexte.

Sanction ?

Arme Amende Peine d’emprisonnement
Arme, élément essentiel ou munitions de catégorie D 1 personne seule 15 000 € 1 an
Au moins 2 personnes 30 000 € 2 ans
Arme ou lanceur dont le projectile est propulsé de manière non pyrotechnique : lanceur de paint-ball, carabine à air comprimé… 750 €

Textes de loi et références

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Après l’achat d’un couteau : entretien et durabilité

C’est bon, vous avez fait votre choix. Votre commande est arrivée, vous êtes ravis. Mais comment entretenir votre couteau et l’entreposer pour qu’il paraisse neuf plusieurs années ?

Voici plusieurs conseils de votre coutelier.

Comment laver son couteau ?

Lors de la réception de votre couteau, il est prêt à l’utilisation. Mais que faire après chaque utilisation ?

Je vous conseille de rincer légèrement la lame du couteau avec un filet d’eau claire, en tenant la lame vers le bas et d’utiliser un tissu propre pour l’essuyer.

Attention ! Ne surtout pas nettoyer le couteau au lave vaisselle, le manche et le mécanisme risquent fortement d’être endommagés. Les matériaux s’useront également prématurément.

Pour un entretien efficace

Après plusieurs utilisations et plusieurs nettoyages, le couteau aura besoin de soins.

La lame

Il faut déjà prendre en compte que tout couteau en carbone pourra prendre une autre teinte au fil des utilisations. Contrairement au lame inoxydable généralement conçue pour éviter cette problématique ( lui non plus n’est pas invincible contre la corrosion, certains ont une concentration marquée en carbone ).

C’est une réaction normale de son alliage au contact des aliments, de l’air, de l’eau pour le lavage…Mais cette teinte sera uniforme, souvent un peu plus foncée, comme patinée, grisée. Donc, inutile de frotter des heures pour la faire partir . Et puis, nous pouvons dire cela fait partie du charme du couteau carbone, qui est tout à fait original !

Cependant, nous voulons ici éviter les tâches type rouille, qui elles, résultent d’un mauvais entretien. Pour cela il faut éviter de laisser votre couteau sale trop longtemps. En fait, beaucoup d’aliments contiennent de l’eau comme les légumes, et le contact prolongé n’est encore une fois pas recommandé. C’est simple, une fois l’utilisation finie, lavez-le !

Un lavage doux à la main est préconisé. Attention : il ne faut également pas oublier son couteau à tremper dans l’évier…

Une fois l’utilisation terminée, il faut le passer sous l’eau tiède, et le nettoyer avec un détergeant doux et une éponge douce ( ne pas utiliser le coté vert cela rayera votre lame). Puis, une fois lavée, il faut ABSOLUMENT l’essuyer afin qu’aucune trace d’eau ne reste sur sa surface. Cette étape est impérative.

Ensuite, élément très important du couteau : le tranchant.

Pour éviter de perdre le fil du tranchant de la lame et de le conserver le plus longtemps possible, je vous conseille d’effectuer régulièrement un aiguisage au fusil et/ou à la pierre à affûter. Lors de l’affutage , veiller à garder le même angle d’affutage sur les deux faces de la lame (environ 25°). Le mieux étant un petit coup d’affûtage avant chaque repas.

L’utilisation fréquente d’un couteau crée un morfil : une courbure sur le fil de la lame qui n’est pas visible à l’œil nu. Passer le couteau au fusil permet de réaligner les particules métalliques au niveau microscopique. Redresser le fil.

Avec un fusil à affûter, on n’élimine pas de matériau contrairement à l’utilisation d’une pierre à affuté . Au bout d’un moment le tranchant de la lame s’émousse, c’est inévitable. Eliminer du métal de part et d’autre de la lame reforme son tranchant, c’est l’aiguisage. Pour l’achat d’une pierre à affuter il est conseillé d’en prendre une avec 2 faces composés d’un grain grossier et d’un beaucoup plus fin.

Au fil du temps il est possible que la lame de votre couteau prenne un peu de jeu, ne vous inquiéter pas. Il suffira juste de resserrer votre lame avec un petit marteau en venant frapper délicatement l’axe qui tien la lame , où me contacter pour tous conseils.

Le manche

Si vous avez choisi un couteau avec un manche en bois, l’entretien est très important pour qu’il garde sa solidité et sa fonction première : une bonne prise en main.

Attention ! Le bois est une matière vivante susceptible de travailler, il faut pour cela en prendre grand soin !

D’une manière générale, tous les manches en bois craignent l’eau : ne les lavez à l’eau que si c’est réellement indispensable. Dans ce cas, séchez et nourrissez le bois immédiatement. Avec les années certaine essence de bois deviennent terne sans entretien. Pour l’entretien d’un manche en bois, je vous conseille pour lui redonner brillance et beauté avec un nettoyage à l’essence de térébenthine et de le nourrir en appliquant un peu d’huile de lin sur un chiffon et de le frotter délicatement. Puis laisser le sécher à l’air libre, le temps que le bois absorbe l’huile.

Facilement trouvable dans divers magasin de bricolage .L’huile de lin est votre allié puisqu’elle empêche le bois de griser et le protège des UV. De plus, elle ne laisse aucune pellicule sur le bois.

Pour les matières synthétique celles-ci on peut de chance de travailler étant donné qu’elles sont stabilisées . Cependant cela ne dispense pas de prendre soin de son couteau , et nettoyer le manche lorsqu’il est sale avec un chiffon humide.

Comment ranger son couteau ?

Lorsque vous n’utilisez pas votre couteau, il faut l’entreposer correctement pour ne pas l’abîmer prématurément.

Je vous conseille de conserver votre couteau dans un endroit sec, et de le ranger dans son étui pour une meilleure protection.

Attention ! Ne rangez pas votre couteau en vrac dans un tiroir, il risque de s’abîmer et vous pourriez vous blesser.

A présent, vous savez toutes mes astuces pour garder mes couteaux en bonne santé. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’écrire, je vous répondrai dans les meilleurs délais.

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Comment un couteau à la forge est-il fait ?

Voici un article vous présentant ma façon de forger les couteaux présents dans la boutique.

Comme toute construction, certaines règles sont à respecter. En amont de la forge, je dessine le couteau que je veux au final. Ensuite, je décide des matériaux que je vais utiliser pour la lame ainsi que pour le manche.

I – Première étape : Le méplat

Quand je commence à forger, j’utilise un morceau d’acier. Ce dernier sera la colonne vertébrale du couteau, c’est donc une étape très importante.

Lors de cette première étape, je choisis l’épaisseur que la lame fera. Je forge également la forme approximative de la lame.

Le morceau d’acier que je travaille lors de cette étape s’appelle alors un méplat. Il me permet de déterminer la longueur générale du couteau (la lame ainsi que le manche) et l’épaisseur générale.

Cette étape m’aide également à juger le matériau que je travaille.

II – Deuxième étape : La mise en forme de la lame

Cette fois, toujours sur mon méplat, je travaille plus soigneusement la lame. Conformément à mes plans de dessin je commence à préparer mon entablure sur le plat de ma lame , celle-ci marquera la limite entre ma lame et le manche (la soie) de mon couteau .

Je dégrossi avec mon marteau également le tranchant de mon couteau , je préforme mon émouture , ainsi que sa tranche. C’est à ce moment que la forme se dessine , qu’elle prend une pointe et un certain tranchant. Cependant il ne ne faut pas surchauffer le tranchant de la lame ce qui induirait une brulure de l’acier et une perte du carbone.

Je redresse soigneusement la lame et forge la pointe de mon couteau. Cette étape étire et compact les molécules d’acier entre elles dans le sens de leurs longueur . Cette action permet d’obtenir une qualité de tranchant et une qualité du fil plus solide et durable , cela influencera principalement l’effet de la coupe et sa durer d’affutage.

III – Troisième étape : Le recuit , une étape de patience

Cette étape est la plus longue. Je chauffe mon acier progressivement dans la forge, pour le laisser doucement refroidir par la suite dans le fraisil ( le fraisil est un mélange de cendre de charbon, de terre incomplètement brûlé et de poussière. ).

Cette étape me permet de créer une petite chambre de combustion dans mon fraisil, ou le couteau refroidit progressivement.

Cela a pour but d’attendrir mon acier, et libérer toutes les tensions provoquées par la forge de la lame auparavant. Le travail du couteau au backstand n’en sera que plus simple par la suite

IV – Quatrième étape : L’émouture grossière

Je quitte enfin ma forge. Le travail minutieux débute. Avec différents outils, selon le rendu que je veux, j’abrase la lame, puis le contour, et ensuite les plats.

Ce n’est qu’en dernier que je travaille le tranchant , je réalise une émouture. Pour cette étape j’utilise un backstand : Le backstand est un outil incontournable du coutelier . C’est une ponceuse à bande stationnaire que l’on adapte pour le travail de la coutellerie. Facilement réglable il permet d’effectuer différents types de travaux plus ou moins précis en fonction des bandes interchangeables que l’on peut y adapter dessus .

En coutellerie, l’émouture désigne à la fois la partie de la lame qui s’amincit pour former le fil de la lame ainsi que la façon dont la lame s’amincit.

Le choix d’une émouture que je réalise va dépendre de l’utilisation du couteau, mais peut se résumer à un compromis entre : type d’acier de la lame, capacité de coupe, disponibilité d’outillage, ou efforts mécaniques subis par la lame. Dans l’absolu, aucune émouture n’est meilleure qu’une autre. On pourrait dire cependant que certains types d’émoutures sont meilleur pour un certain type d’utilisation. Par exemple les émoutures convexes sont particulièrement adaptés pour travailler le bois ou le bushcraft. D’un autre côté, les émoutures plates sont préférables pour les couteaux de cuisine pour leur capacité de coupe.

V – Cinquième étape : Les différents traitements thermiques (normalisation ,trempe et revenu).

Une fois le couteau mis en forme, pour stabiliser mon couteau, plusieurs étapes de chauffes sont utilisées.

Les normalisations : La normalisation est un traitement thermique fait avant la trempe . Elle permet d’affiner le grain de l’acier , afin de rendre la lame moins fragile lors de la trempe et donc d’éviter une déformation . La normalisation est réalisé au minimum 3 fois consécutivement à différente température de chauffe . Ont commence par une chauffe à haute température et ont laisse refroidir notre lame dans l’air ambiant . Ont répète cette action jusqu’à température de trempe.

La trempe : Indispensable pour avoir un tranchant résistant ,la trempe est un choc thermique provoqué par la baisse brutal de la température de la lame dans de l’eau ou de l’huile . La trempe a pour but de solidifier la lame et resserrer les molécules d’acier . Cependant la trempe fragilise la lame, elle devient cassante comme du verre .

Pour éviter que la lame ne soit trop cassante , un dernier traitement thermique est réalisé . On appelle cela le revenu .

Le revenu est un traitement thermique à basse température destiné à éliminer les contraintes et la fragilisation provoqués par la trempe et obtenir les propriétés mécaniques requises. Pour certains types d’acier, la durée de maintien à la température de revenu est d’une grande importance , la lame retrouve ainsi sa résilience .

Selon le matériau que j’utilise, je fais attention aux températures optimales.

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Les matériaux utilisés en forge

Pour forger les couteaux, j’utilise différents matériaux.

Pour les couteaux pliants et les couteaux faits en plaque, les matériaux principaux sont :

Acier carbone : XC 70

L’acier carbone XC 70 , par ailleurs composé, de silicium, de manganèse, de soufre, de phosphore et/ou de chrome. L’aciers XC 70 par exemple contiens entre 0,65 et 0,90% de carbone, 0,70% maximum de manganèse, 0,35% maximum de silicium, et 0,035% ou moins de soufre et de phosphore. Ces matériaux sont utilisés dans différents secteurs d’activité, dont ceux de la construction et de la coutellerie.

Cet acier, dispose d’une bonne dureté, il se distingue par une excellente trempabilité à l’huile. À l’état brut de trempe, c’est-à-dire sans revenu, elle atteint une dureté de 58 à 60 Rockwell C , dureté qui peut être augmentée par un revenu à 180-200°C. 

Acier carbone inoxydable : 14C28N (privilégier pour les couteaux pliants).

L’acier 14C28N mérite amplement sa réputation de qualité acquise au fil des ans par Sandvik, un fabricant suédois d’acier de renommée mondiale. C’est un choix idéal pour la fabrication de lames de couteaux d’extérieur et tactiques. En France, certaines des unités commando les plus célèbres sont équipées de couteaux en acier Sandvik 14C28N.

 

Qu’apporte l’acier Sandvik 14C28N à un couteau ?

Cet acier a été conçu pour garantir avant tout les paramètres essentiels de la coupe : un tranchant résistant, et une facilité d’affûtage. La finesse du grain de cet acier, due à la présence de manganèse, le protège également des fissures et des craquelures qui entraînent la corrosion par pénétration d’eau dans sa structure.
L’acier inoxydable 14C28N possède toutes les qualités essentielles pour la production de lames de couteaux de terrain et tactiques : bushcraft, outdoor, pêche, chasse, sports extrêmes, etc.

Il contiens 0,62 % de Carbone, 14% de Chrome, 0,6% maximum de Manganèse, 0,2% maximum de Silicium, et 0,11% ou moins d’Azote . Cet acier se distingue par une excellente trempabilité à l’huile et a l’air . À l’état brut de trempe, c’est-à-dire sans revenu, il atteint une dureté de 59 Rockwell C.

Ensuite dans un souci de préservation des ressources, j’utilise de l’acier de récupération :

  • Lame de ressort : acier carbone 55si7 ;
  • Limes de maréchal ferrant en tout genre ;
  • Lames de découpe : acier carbone C60 ;
  • Certains aciers agricoles ;
  • Etc

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